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Accoucher par soi-même,

le guide de la naissance sans assistance​

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"Accoucher par soi même, le guide de la naissance non assistée", de Laura Kaplan Shanley, est un livre  qui parle de la naissance non assistée mais pas que! Il aborde surtout la confiance en soi, la force intérieure, la compréhension de nos émotions, l'aisance corporelle.... puis, très complet, on y apprend énormément de choses sur l'accouchement médicalisé et ses pratiques et sur l'accouchement à domicile assisté ou pas. Le tout associé à de beaux témoignages poignants de parents, nous racontant leur accouchement.

J'ai voulu partager avec vous quelques unes de mes notes sur ce livre, car j'ai vraiment appris beaucoup de choses que j'ignorais avant sa lecture. 

 

Le mot obstétrique , du latin obsterix (ob-stare) signifie sage femme, une présence nécessaire d'une personne qui se tient en face de la personne qui accouche. 

 

Marre de la surmédicalisation, il y a une véritable épidémie de vidéos d'accouchements dits "naturels" aujourd'hui sur le net et sur nos écrans. Ce qui entraîne une diminution des accouchements en milieu hospitalier car non l'accouchement n'est pas une maladie!, mais aussi une diminution du coût de santé, une diminution du nombre d'examens, et une augmentation du nombre de sages femmes à domicile.

 

On a tendance à conditionner les femmes pour leur faire croire qu'elles ne peuvent pas accoucher seules, mais une naissance n'est  en réalité, ni dangereuse et ni douloureuse. Notre vie est notre propre création. Il faut croire en nous mêmes et nous n'aurions rien à craindre.  

 

Pousser ne servirait à rien et serait dangereux car la maman retient son souffle. De ce fait son utérus serait non alimenté en oxygène ce qui entraînerait des contractions plus difficiles et plus douloureuses, ce qui est dangereux pour le bébé. En effet, le  rythme cardiaque foetal diminuera et pourra créer des dommages cérébraux. 

 

La pratique d'une amniotomie (= rupture artificielle de la poche des eaux par le médecin ou la sage femme):

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  •  serait pratiquée à hauteur de 65% chez les femmes, 

  •  prolongerait l'accouchement, 

  • entraînerait une épisiotomie, 

  • augmenterait le taux de césariennes 

  • accentuerait le taux d'infection chez la mère.

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La position allongée sur le dos rallongerait le travail tout comme priver une femme d'aliment, puis peut aussi être dangereux car ça entraîne une baisse de l'oxygène du foetus.

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A noter aussi, que l'utilisation de tire lait électrique pendant quinze minutes sur chaque sein déclencherait un accouchement beaucoup plus vite que le syntocinon (dans 71% des cas).

 

â–º stimulation

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= administration de médicaments pour accélérer le travail. 

 

Le syntocinon a des effets négatifs:

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  • des contractions plus douloureuses

  • une augmentation du taux de jaunisse 

  •  des détresses foetales,

  •  des déficits mentaux, 

  •  des décollements placentaires

  • des ruptures utérines

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Pourtant dans 55% des cas, on continue d'administrer ce médicament pour stimuler le travail.

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â–º l'acte sexuel

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Initier la stimulation clitoridienne et des mamelons, les massages périnéaux , et le coït dans la phase précoce du travail, entraînerait un fluide séminal, riche en relaxine.

 

â–º examens vaginaux

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  • augmentation du risque d'infection (rupture poche des eaux)

  • risque de provoquer la rupture prématurée des membranes

  • intrusion dans l'intimité qui met mal à l'aise et qui du coup nous fait contracter les muscles pelviens, donc qui ralenti l'accouchement.

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â–º épisiotomie

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C'est en fait une incision qui initie la déchirure. Une épisiotomie en position allongée entraînera une déchirure profonde du périnée.

 

â–º césarienne

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1 300 000 césariennes sont pratiquées chaque année dans le monde.

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En voici certaines raisons:

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  • antécédent de césarienne

  • travail pénible

  • détresse foetale

  • disproportion céphalo-pelvienne

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â–º clampage du cordon

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Fait trop vite, il entraine:

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  • hypoxémie

  • asphyxie

  • dommages cérébraux

  • hémorragies chez la mère

  • rétention placentaire

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C'est pour cela qu'il est recommandé d'attendre qu'il devienne blanc et qu'il ne batte plus pour couper.

 

â–º naissances hospitalières

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  • La pression artérielle des mères est 5 plus élevée

  • 3,5 fois plus de détresse foetale (méconium)

  • 8 fois plus de dystocie des épaules

  • le taux d'hémorragie post partum est 3 fois plus élevé

  • 3 fois plus besoin de réanimation

  • 30 fois plus de blessures périnatales (dues aux forceps)

  • 75% de femmes reçoivent des anesthésies ou antalgiques (contre 5% en AAD)

  • 3 fois plus de césarienne

  • 9 fois plus d'épisiotomie et de déchirures du périnée

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â–º croyances négatives

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  • la peur: l'utérus d'une femme effrayée est littéralement blanc. La douleur restreint les mouvements expulsifs  naturels des muscles utérins.  La douleur commence avec la peur, avant qu'elle ne soit psychologique ou infra-liminale. Quand on a peur le corps cesse de produire l'ocytocine.

  • la honte: l'accouchement est un évenement tout aussi sexuel que la conception. Ainsi se libérer de la honte est la prochaine étape dans la réalisation d'une naissance indolore et épanouissante.

  • la culpabilité: Hartman disait que certaines femmes pensent peut être qu'elles doivent être punies à cause d'un précédent avortement et qu'elles méritent une naissance difficile et compliquée. 

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â–º croyances positives

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  • la foi

  • le pardon

  • l'espoir

  • la patience (attente créative)

  • la persévérance

  • l'humilité

  • l'amour

  • le courage (avoir la conviction que c'est possible)

 

 

Donner naissance peut être comparé à peindre un tableau ou avoir un orgasme!

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Laisser les choses arriver est parfois la meilleure façon d'avoir

un merveilleux accouchement  et d'accueillir son enfant .

 

Lauriane

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