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Qu'est ce que la parentalité positive?

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Introduction

La parentalité positive est orientée vers le positif.

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Comment je suis moi, parent, avec mon enfant et comprendre s'il y a un lien avec l'éducation que j'ai reçu, dans laquelle mes parents pensaient qu'il fallait détruire mes mauvais penchants (mauvais comportement qu'il fallait remettre dans le droit chemin). 

 

Aujourd'hui les parents réfléchissent différemment pour éviter tout ce qui peut faire peur ou honte.La honte et la peur viennent de tout ce qu'on a traversé dans notre histoire et ce serait dommage de rajouter de la peur et de la honte sur nos enfants alors qu'il y a assez de situations dans la vie qui font qu'on peut éprouver ce sentiment de peur ou de honte.

 

Nous sommes nous tous, adultes, empreints de peur.

 

La Parentalité Positive (P.P) s'oriente vers le futur, vers la construction. Exemple: Comment je permets à un enfant de dépasser ses limites? 

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→ A force d'avoir et de mettre des limites on devient un adulte tout limité. Notre rôle de parent est de donner du soutien, de permettre à notre enfant de grandir, de l'aider à dépasser une à une ses limites.

 

1.Comment réagir face aux colères ?

 

a) la colère: face immergée de l'iceberg

 

Le fait de ravaler sa colère ne risque t'elle pas de ressortir à un moment donné? Ravaler sa colère construit-il ou détruit-il la relation?

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Ne pas écouter la colère abîme et peut détruire une relation (sentiment de ne pas être entendu ni reconnu).

La colère est une réaction à une frustration, à une injustice. Je ressens un besoin de dire MA réalité, d'être entendu dans ma colère. 

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La colère est une émotion, et en cherchant à ne pas l'entendre, je l'empêche de me dire ce qui fait le problème.

Il n'y a pas de réponse universelle à une colère. Il est important de savoir avant tout, de quoi est construite cette colère. Qu'est ce qui anime la colère de l'enfant?

 

b) faire face à la colère dans un supermarché ( colère "décharge")


Votre enfant est prioritaire face au regard des autres. Il a besoin de votre cerveau à vous pour se contenir. Donc contenez le, câliner le.

Le cerveau de l'enfant, s'il est dirigé, ne tient plus compte d'autres stimuli. Il est donc recommandé de donner une tâche à l'enfant. Lorsque son enfant fait des crises dans un supermarché, c'est surtout le regard des autres, leurs jugements et ce qu'ils vont penser de moi qui nous gênent. 


Si je rajoute au stress de l'enfant mon propre stress, ça ne va faire qu'augmenter son stress et sa crise.
Reprenez confiance, regardez les gens et regardez les en affirmant "votre façon de voir les choses". Ce que je veux c'est m'inscrire dans la P.P et aider mon enfant à ne pas avoir peur ni honte plus tard dans son comportement.
Ce dont nous venons de parler est de la colère dite "décharge". Ce n'est pas de la colère, mais de la décharge visible par la désorganisation des gestes et des cris.

c) faire face à la colère quand on le frustre

Un autre type de colère est lié à l'affirmation de l'enfant. Elle est due lorsque les parents ne respectent pas les besoins de l'enfant.
En P.P, pour éviter de casser l'élan de l'enfant, il est important de proposer un choix pour que l'enfant puisse répondre par "je".
Lorsque votre enfant est en colère parce que nous avons fait ou dit quelque chose, nous pouvons réfléchir à:

 

- quel est son âge?
- quels sont les besoins à cet âge?
- est ce que je ne viens pas de le priver de ce besoin et de la réalisation de ce besoin?

d) faire face à la colère quand il n'arrive pas à faire quelque chose

Faire face à la colère quand il n'arrive pas à faire quelque chose résulte souvent de la frustration de ne pas réussir ce qu'on aimerait réussir et qui peut déclencher de grosses colères.
L'émotion de colère nous sert à digérer la frustration et à nous réparer de l'intérieur (ex: dessin pas aussi joli qu'on le voudrait, château de cubes qui s’effondre...). 


Une blessure, une humiliation entraîne une colère, une émotion, qui permet de nous réparer.
La colère n'est pas destructrice, c'est la violence qui l'est. Si on veut que notre enfant devienne un adulte épanoui, il faut lui apprendre à mettre des mots sur sa colère (ex: la tour de cubes est tombée, oh c'est pas juste car tu y a passé du temps, elle était belle, tu peux être fier de toi, moi je suis fière de toi...).


"Maman" représente pour l'enfant l'acceptation inconditionnelle. Toutes les tensions qu'il a accumulé vont éclater quand la maman arrive. Un exemple: si l'enfant à gérer toute la journée, s'est ennuyé, n'a pas eu assez de stimuli ça entraînera une saturation. Alors il éclatera, et sa maman le prendra dans ses bras pour le rassurer.

Il est important de frustrer l'enfant mais avec une frustration proportionnelle à ce que l'enfant est capable de vivre. Pour lui apprendre, il faut cependant que je lui permette, moi parent, d'exprimer sa colère.
Je vais permettre à mon enfant de sentir que son désir est juste, même si je ne satisfais pas ce désir(ex: Maman je veux ce serre tête lumineux comme celui que porte la petite fille à côté de moi).

2. Éduquer sans autorité

Ce qui a changé ce ne sont pas les enfants d'aujourd'hui mais l'environnement dans lequel ils vivent. Des parents qui travaillent, des mamans moins disponibles, prendre les transports en commun seul (etc...) engendre du stress et moins de sécurité intérieure.

Le syndrome d'hyperactivité/ hypersensibilité est présent dans les additifs chimiques qu'on peut trouver dans notre nourriture. Le déficit d'attention lié à l'hyperactivité, fait que l'enfant n'arrive plus à se concentrer son attention sur quelque chose.  Il y a une suractivité des neurones à causes des pesticides que nous leurs donnons.
En modifiant la nourriture, je vais avoir davantage de chance que l'enfant se pose, qu'il soit attentif, qu'il maintienne son attention plus longtemps, et qu'il soit plus tranquille en lui.
Les intolérances alimentaires augmentent.  Les enfants sont complètement excités dans leur cerveau, et cela n'est pas dû au manque d'autorité.

Le retour à l'autorité n'est pas une bonne idée parce que:


- ça ne fonctionne pas
- ça blesse l'enfant
- ça nous blesse nous aussi en tant que parent 

a) en finir avec les punitions

Quand l'enfant fait quelque chose de mal il doit être puni → FAUX ! En tant que parent, il nous faut chercher les raisons et les causes au lieu des symptômes.

Quand je punis mon enfant, je me sens fort. Mais au lieu de ça, il serait préférable de comprendre ce qui se passe, pour quelle raison il a agit ainsi ou fait cela... Et la principale priorité serait de savoir répondre au besoin de l'enfant pour que l'éducation tienne.

b) finis les cris 

Crier et hurler n'est pas éducatif. Au plus je crie au moins mon enfant va comprendre. Si le crie c'est parce que j'éclate, parce que je n'en peux plus ou peut être parce qu'on me criait à moi étant petit... 

Le neurone miroir = Je me laisse imprégner par les mêmes neurones qu'avait mon parent à ce moment là (les mêmes gestes), et je vais me surprendre à dire ou à faire les mêmes choses que lui à l'époque. 
Ces neurones miroir, nous jouent des petits tours, à chaque fois que nous n'avons pas guérit un moment de notre histoire. Ils risquent de nous placer à la place de notre parent (mimétisme) tout en prenant conscience que lui aussi a peut être pu vivre cela avec son parent étant enfant...

Prendre l'enfant dans nos bras, rentrer en contact avec nos propres émotions à ce moment là, les soigner, les guérir, être le bon parent (dont nous aurions eu besoin à ce moment là), respirer un peu et aller à la rencontre de notre enfant → gérer la situation de manière éducative.

La P.P nous oblige à désapprendre tous les automatismes qui nous viennent comme ça, si brutalement. Un parent n'est pas totalement guérit de sa propre histoire et il a tendance à se projeter dans son passé, dans son enfance et vouloir faire à la place de son enfant, mais là aussi ce n'est pas éducatif.


Quand on crie l'enfant a peur, son amygdale reçoit les impulsions de l'extérieur et elle est chargée de déclencher le système d'alarme dans l'organisme. Elle envoie des neurones de stress à tout l'organisme.
Chaque fois que je crie sur mon enfant, je l'éduque à avoir peur. Je mobilise son amygdale qui se cristallise, s'insensibilise ou alors une amygdale qui va super réagir et au moindre bruit, il aura tout le temps peur.

Eviter de crier, s'isoler, respirer, réfléchir pour quelle raison ça me met dans un tel état. Se demander ce qu'il ressent, lui donner ce dont il a besoin, l'aider à réparer par lui même. Si l'enfant fait une bêtise de l'ordre de la maladresse, au lieu de crier, donnez lui tout simplement les moyens de se responsabiliser et de réparer. 


3. Les outils pour gérer le quotidien 

a) non au "non"

Privilégier le STOP au NON. En effet, dire "stop" permet d'arrêter une action et au visage de s'éclairer tandis que le "non" fait honte, culpabilise et durcit le visage.

b) formules positives

Avant les 2 ans de l'enfant, la négation n'existe pas. Le "ne pas" n'est pas entendu par le cerveau. On suscite le désir de faire et du coup on en vient à donner une consigne plutôt qu'un interdit.


Pour que les consignes soient respectées, formuler en positif permet de donner des informations claires.

c) utiliser les routines 

Les enfants adorent l'ordre, l'organisation. Ces séquences ordonnées de comportements (rangement des peluches sur le lit, dent-pipi-pyjama) permettent de sécuriser l'enfant, de faciliter le quotidien.

d) le carburant amour 

L'amour n'est pas une récompense. Il est un carburant. C'est ce dont l'enfant a besoin, être rempli d'amour pour pouvoir avoir des comportements appropriés.
Si l'enfant est carencé en amour il aura des comportements exagérés pour chercher de l'attention.
Vérifier que le réservoir d'amour est bien rempli, et si ce n'est pas le cas, je le nourris d'amour. L'amour est un besoin de base.
Il est important de nourrir son enfant dans n'importe quelle circonstance, même une bêtise. Ce n'est pas parce que l'enfant ne nous regarde pas, qu'il n'est pas sensible à l'attention qu'il nous porte.


Le toucher produit de l'ocytocine, donc de la sécurité. Je l'accueille à l'intérieur de moi et dans mon coeur, ce qui le nourrit profondément.

4. comprendre les réactions de son enfant

On a tendance à interpréter le comportement de son enfant, comme si c'était systématiquement un jeu de pouvoir, comme s'il faisait les choses contre nous. Et si c'était autre chose?
Un enfant de moins de 2 ans n'a pas la possibilité d'inscrire des images dans sa tête (il ne se fait pas de représentations mentales de l'action). Ces images seront kinesthésiques et sensorimotrices, c'est à dire qu'elles se passent dans les sens et la motricité.
Un enfant cherche seulement à s'approprier la consigne, c'est donc important de le féliciter car il peut se mettre à pleurer parce qu'il ne comprend pas pourquoi vous n'êtes pas contents.
Nous avons tendance à interpréter les faits et gestes de nos enfants tout le temps dans le jeu de pouvoir. 
A quoi est ce que ça sert de vouloir être le chef des uns des autres? Nous sommes un chef naturel pour nos enfants. Ils nous regardent, ils nous imitent (et c'est aussi pour ça qu'ils crient, qu'ils disent non...).
C'est par notre exemple que nous pouvons  accompagner nos enfants, et leur apprendre et les aider à devenir adultes. 

Les caprices  sont des comportements de mon enfant que je ne comprends pas. 

Le comportement d'un enfant a toujours des causes. L'enfant a envie de faire les choses correctement.


Donc s'il ne fait pas ce qu'on attend de lui:


- c'est peut être parce que ce qu'on attend de lui n'est pas adapté à son âge
-c'est peut être parce que la manière dont on lui demande n'est pas appropriée (il se fige, se bloque, se braque)

Parfois les enfants prennent en charge les émotions et les expriment à notre place. Ça ne nous plait pas toujours, peut être faudrait il nous réappropriez nous même nos propres émotions...

conclusion 

Il est important de déguster l'instant présent avec son enfant. Respirons et prenons le temps d'aimer. 

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